Clio de Charles Péguy : Salle Braun jeudi 27 mars à 20h

 Clio

de Charles Péguy

Jeudi 27 mars à 2Oh

Salle Braun - rue Mozart

Metz

 

Revue de presse

L’âme et la patrie

Samir Siad et Valérie Aubert font revivre Clio de Charles Péguy, ce texte étonnant que l’auteur du Mystère de la charité de Jeanne  d’Arc n’eut pas le temps de terminer, tué sur le front dès le 5 septembre 1941, à 41 ans. Clio, essai en forme de Dialogue de l’histoire et de l’âme païenne, fut publié en 1931. Comment représenter un tel texte ? Les artistes du spectacle ont opté pour une illustration poético-réaliste qui peut déstabiliser. Mais la parole de Péguy est si fascinante et si puissante que la manière dont Samir Siad la traduit efface toute réserve. En sortant, on veut lire, comprendre mieux. On a été ému et l’on a des questions ouvertes dans le cœur et l’esprit.  (Le Figaro, 30 mars 2012)

Magnifique Péguy

Le souffle poétique de l’écriture de Charles Péguy, c’est ce que Samir Siad a voulu capter dans Clio, cette méditation sur l’histoire et l’art de l’écrivain qu’il a choisi de mettre en scène. Dans ce chef d’œuvre, l’auteur, comparable à Bach dans la profonde musicalité de sa prose, s’invente un double, la muse de l’Histoire. Par elle, il sonde le mystère du temps, de la mémoire, de la destination des hommes et des œuvres. A voir absolument. (Le Parisien, 29 mars 2012)

« Clio » de Charles Péguy, une tentative audacieuse

Après avoir mis en scène les Ecrits de combat de Georges Bernanos, Samir Siad et Valérie Aubert montent un texte inachevé du fondateur des Cahiers de la Quinzaine. Il se donne par le truchement d’une voix unique, celle de Samir Siad,qui est « une vieille femme », la vieille femme que prétend être Clio, muse de l’Histoire.Cela donne une étrangeté à la représentation, et les paroles de Péguy sont comme suspendues dans un espace qui a quelque chose de prophétique. Sans cesse il reprend son propos,, l’apprafondit. C’est une méditation qui peut nous concerner. (Le Quotidien du médecin, 4 avril 2012)

Tout en fulgurances

Proféré par Samir Siad sur fond de cimetière aux ombres invoquées, Clio prend des accents profonds de chant de vie et de mort. S’interrogeant aussi bien sur la création et son acte, sur le rapport entre l’œuvre et celui à laquelle elle s’adresse, comme sur la responsabilité de ce dernier à son égard; sur l’Histoire et sa mise au tombeau ; sur le génie et l’humanité…Le texte tout en fulgurances, en ressassements.

Il n’empêche, un verbe, une pensée à la force inouïe sont donnés à entendre. C’est assez rare pour ne pas aller  l’écouter. (Didier Méreuse, La Croix, 2 avril 2012)